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Etude de terrain
Au Sénégal et au Mali, le programme E-TIC vise à fournir des outils et des éléments de formation de sorte que les petits agriculteurs, les éleveurs et les pêcheurs puissent mieux vendre leurs produits.
Dans ce contexte, ICVolontaires a mené une enquête de terrain dans six régions des deux pays à travers le réseau de professionnels et de volontaires de terrain. Au Sénégal, cela a impliqué les éco-communes de Guédé-Chantier (Région de Saint-Louis), Meckhé (Région de Thiès), Mbam (Région de Fatick) et au Mali, les régions de Tombouctou, Ségou et Sikasso. Dans chaque cas, une attention particulière a été accordée au rôle des technologies de l’information et de la communication pour l’agriculture, l’élevage et la pêche.
ICVolontaires a voulu savoir quel type de questions se posaient les agriculteurs, les éleveurs et les pêcheurs et le rôle que les technologies ont joué et peuvent jouer afin de faire face à ces questions (ex : obtenir des prix de marché comparatifs, être informé sur l’assainissement, les pratiques d’agriculture biologique, les questions de santé pour les plantes, les animaux, les humains, etc.).
Les informations ont été récoltées par le biais d’un questionnaire standardisé distribué aux connecteurs de terrain (des représentants gouvernementaux, des chefs des communautés, des volontaires déployés dans les six régions susmentionnées, des journalistes…). Un deuxième questionnaire a été élaboré spécifiquement pour les journalistes. Les questions posées sont liées aux activités principales des répondants, aux produits et aux marchés, à la propriété des terres cultivées, aux produits utilisés sur les terres et à l’information et la communication sur la vente des produits. Étant donné que la majorité des personnes du premier groupe interrogées ne maîtrisent pas le français écrit, le questionnaire a été rempli par des connecteurs (volontaires de terrain). Ces volontaires ont été déployés dans les six régions.
Le travail est structuré en quatre points: 1) une enquête à l’aide d’un questionnaire, 2) des entretiens (audio et/ou filmés), ainsi que des échanges par groupes d’intérêt, 3) une recherche afin de placer le travail dans un cadre méthodologique et théorique, 4) l’organisation de réunions avec des groupes d’intérêt.
L’enquête menée par le biais d’un questionnaire standardisé a permis d’obtenir les réponses de 132 familles d’agriculteurs, d’éleveurs et de pêcheurs. En ce qui concerne l’activité principale des répondants, 46,5% sont impliqués dans l’agriculture, 42,6% sont impliqués dans l’élevage et 14% sont impliqués dans la pêche (en rivière).